Luce Boyals | biographie

Luce Boyals

Peintresse

Je suis née dans une illustre famille de la bourgeoisie locale, implantée de longue date et liée à l’histoire de la ville. Je grandis dans un milieu aisé et cultivé, mes parents sont épris de musique, de poésie et de peinture, et notre maison est le théâtre de représentations artistiques diverses. Dès mon plus jeune âge, je dessine et peins les gens qui m'entourent. Mes parents m'encouragent et m'installent un atelier dans la maison.

J'expose pour la première fois en 1911 au Salon des Artistes Français une lithographie : Vieille femme du Languedoc. « Mes premières inspiratrices ont été les bonnes paysannes de mon pays ; j’aimais leur visage doucement calme et ridé ». J'ai une véritable passion pour le portrait, c'est là que mon tempérament se réalise. C'est la personnalité de mes modèles telle que je la saisis que je veux fixer sur la toile.

Je me marie en 1920 avec Georges Gaudion, chimiste mais aussi peintre. Nous nous installons à Toulouse. Nous pratiquons de nombreux sports : automobile, vélo, ski...

En 1921, à l'exposition d'Art latin au palais des Arts à Toulouse, je découvre les sculptures d'Antoine Bourdelle. Je me rends alors à Paris, assiste à certaines de ses leçons, et le style de mes dessins en est bouleversé, devenant plus sculptural, plus anguleux.

Je peins aussi des natures mortes, des paysages et des nus pour lesquels je m'exprime avec de plus en plus d'audace.

En janvier 1946, je fais une chute de ski et me casse une jambe, je meurs pendant l'opération tentée pour réduire la fracture.