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Je suis la première femme océanographe française
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Journaliste et spécialiste du monde de la pêche, je dresse les premières cartes de zones de pêche
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Dès les années 30, j'alerte sur la surexploitation des océans et je suis aussi pionnière en aquaculture dans les années 60
Sur des flots immensément pareils et sans fin dissemblable, vers les horizons qui reculent, vers les étoiles qui vont naître, vers l’infini du bleu qui va noircir, un navire emporté jusqu’au bord du ciel, de ses parois de fer il déchire les eaux et moi, en lui, prisonnière.
Poème
Aujourd'hui, après 20 ans d'observations méthodiques par tous les navires de toutes les stations scientifiques du monde entier, on arrive à cette conclusion assez inquiétante, c'est que l'océan est vulnérable, que les espèces marines ne se reproduisent pas d'une manière considérable. Et que si vous faites des ponctions trop profondes, trop puissantes, trop importantes dans des masses animales, alors comme l'accroissement numérique accéléré de l'espèce humaine nous fait espérer qu'on tirera beaucoup d'aliments de l'océan, et bien nous avons… la certitude que l'océan ne peut pas répondre à nos espoirs si nous continuons à le piller d'une manière sauvage.
Racleurs d’océans, 1953
Influence du vent, cadences des marées, multiplicité des estuaires, volumes des pluies sont évidemment les bases essentielles du jeu des courants et de leurs lignes de friction qui changent plusieurs fois par jour, et chacun est sûr, ici, que tout cela est habité par des forces conscientes, bénéfiques ou maléfiques.
Géants des mers chaudes, 1957