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Je suis la seule femme photographe surréaliste
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J’oeuvre pour la dilution de l’idée identitaire qu’elle soit sexuelle ou sociale
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J’adhère à l’Association des écrivains et artistes révolutionnaires en 1932
Brouiller les cartes. Masculin ? Féminin ? Mais ça dépend des cas. Neutre est le seul genre qui me convienne toujours. S’il existait dans notre langue on n’observerait pas ce flottement de ma pensée. Je serais pour de bon l’abeille ouvrière.
Aveux non avenus, 1930
Dans l’ensemble de ma vie, je suis ce que j’ai toujours été (mes plus anciens souvenirs d’enfance en témoignent) : surréaliste. Essentiellement. Autant qu’on le peut sans se tuer ou tomber au pouvoir des aliénistes.
Lettre à Jean Schuster, 19 février 1953
Que je m’exprime objectivement ou subjectivement, c’est toujours cette véracité exceptionnelle, à travers la banalité de la condition humaine que je recherche.
Lettre à Marianne Schwob, 18 août 1948
Poète, essayaiste, critique, nouvelliste, traductrice, comédienne, créatrice de costumes, de masques, d’objets, photographe, activiste révolutionnaire, résistante, elle ne cessera de mettre en question toutes les catégories, toutes les normes, qu’elles soient esthétiques, sociales, politiques ou morales.
François Leperlier, écrivain, philosophe, essayaiste, poète
L’image première in Claude Cahun, Hazan/Jeu de Paume, 2011
Vous savez très bien que je pense que vous êtes un des esprits les plus curieux de ce temps (des 4 ou 5).
André Breton, poète, écrivain
Lettre à Claude Cahun, 21 septembre 1938