en 3 points...
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Mon premier roman Bonjour tristesse est une révolution dans le paysage littéraire français.
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Je signe le manifeste des 343 appelant à la légalisation de l'avortement
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En 1979, je suis présidente du festival de Cannes
J'écris généralement entre minuit et six heures du matin. Je me lève tard, à l'heure du déjeuner, et je traîne pendant la journée : je vois des amis, je vais à droite et à gauche, je lis.
Entretien avec Jean-Luc Delblat, journaliste, JLD Productions, 30 mai 1991
La seule chose que je trouve convenable, si on veut échapper à la vie de manière un peu intelligente, c'est l'opium.
Françoise Sagan : Un entretien, un dossier, Magazine Littéraire n°29, juin 1969.
La liberté de penser, et de mal penser et de penser peu, la liberté de choisir moi-même ma vie, de me choisir moi-même. Je ne peux pas dire d'être moi-même puisque je n'étais rien qu'une pâte modelable, mais celle de refuser les moules.
Bonjour tristesse, 1954
Mon passe-temps favori, c'est laisser passer le temps, avoir du temps, prendre son temps, perdre son temps, vivre à contretemps.
Le talent, éclate à la première page. Ce livre a toute l’aisance, toute l’audace de la jeunesse sans en avoir la moindre vulgarité. De toute évidence, mademoiselle Sagan n’est en rien responsable du vacarme qu’elle déclenche... On peut dire qu’un nouvel auteur nous est né.
François Mauriac. Figaro, 1954
Elle était le plus souvent faite d’imprévus, et donc amusante, stimulante, mais toujours organisée autour d’une forme de bienveillance, d’attention, d’ouverture, de compréhension, de considération et de respect de l’autre. Il n’y avait aucune place pour l’intolérance, la haine, la méchanceté ou le mépris.
Denis Westhoff, fils de Françoise Sagan. Interview Gilles Trichard, 2014
Françoise Sagan introduit la liberté de la femme dans le roman, c'est très nouveau.
Anne Douhaire. France Inter, 2019