en 3 points...
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Je suis sans doute la cinéaste la plus prolifique avec 16 longs métrages
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Je reçois le Grand Prix du cinéma français en 1967 pour « Fruits amers »
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Je traite souvent de la condition féminine dans mes films
Tout à coup, j’ai entendu une voix qui dominait toutes les autres. J’ai levé les yeux, protégés par ma main, et en face de moi, j’ai découvert la caméra et ses servants... Et immédiatement, sans pensées annexes, sans réflexions préalables, avec une fulgurante certitude, je me suis dit : ce n’est pas devant la caméra que je veux être, mais à côté, comme ce monsieur qui décide de tout.
Entretien avec Charles Ford, 1972
Je suis un réalisateur féminin et c’est pour cela que je pense que la mise en scène est aussi bien un art féminin que masculin.
Chronique de l’Association des auteurs de films, Paris Inter, 1955
Entretien avec Brigitte Rollet, autrice de "Jacqueline Audry, la femme à la caméra"
(c) Dominique Guerrero, 2020
Les réalisations d’Audry couvrent un nombre élevé de genres très différents à tous points de vue et témoignent d’une incroyable diversité, jamais observée auparavant chez un.e cinéaste et qui illustre son refus d’une spécialisation générique.
Brigitte Rollet, enseignante à Sciences-Po, chercheuse au Centre culturel des sociétés contemporaines
Jacqueline Audry, la femme à la caméra, 2015
Toute sa carrière peut être lue comme une illustration qu’une autre conception du féminin et du masculin est possible et pensable. Qu’il s’agisse de ses films ou des discours qu’elle tient, Jacqueline Audry questionne et critique le dimorphisme dans la création, dont elle joue pour mieux le subvertir.
Brigitte Rollet, enseignante à Sciences-Po, chercheuse au Centre culturel des sociétés contemporaines
Jacqueline Audry, la femme à la caméra, 2015