1882 - 1942
en 3 points...
-
Je crée une maison de production, la DH Films, en 1915
-
Je réalise le premier film surréaliste « La coquille et le clergyman » en 1927
-
En 1929, je fonde la Fédération des ciné-clubs et j'en suis la présidente
La souriante Madame Beudet, 1923
Si je ne faisais pas de cinéma, je ferais de la politique... Il faut que la femme vote, dites-le.
Ecrits sur le cinéma, 1925
L’action cinématographique ? Une impression ! Le film, une symphonie visuelle. Sus à l’histoire !
Ecrits sur le cinéma, 1925
Tout est mouvement autour de nous, dans l’inconnu des choses, dans les faits perceptibles et non perceptibles (…) Physiquement, moralement, le mouvement nous emporte et c’est cette course effrénée de nos âmes, de nos corps, du monde où nous sommes, qui est l’essence de la vraie pensée cinématographique.
Ecrits sur le cinéma, 1925
Le mouvement de la lumière serait la vérité du cinéma.
Ecrits sur le cinéma, 1925
Le thème central de tous ses films, c'est le rôle des femmes, mais pas seulement : il y a aussi l'idée de créer un espace où le spectateur peut réfléchir librement à sa propre identité.
Germaine Dulac a trouvé les stratégies narratives, génériques, esthétiques qui lui permettent d'exprimer, par ce qu'elle appelle la "suggestion" contenue dans le médium cinématographique, les idées progressistes.Tami Williams, thèse sur la vie et les films de Germaine Dulac
Université de Californie, Los Angeles (UCLA)
Une telle série d'essais (ses trois premiers films), aussi magnifiques en si peu de mois, range Madame Dulac parmi nos deux ou trois metteurs en scène français de valeur véritable.
Louis Delluc, écrivain, critique cinématographique, scénariste.
Annales du cinéma français : 1895-1929, les voies du silence, 2012