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Je suis pionnière de la photographie de voyage
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Je réalise des milliers de photographies entre 1933 et 1956
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J’écris un journal, de 1918 à 1980, plus de huit mille pages
Ne sachant ni peindre, ni dessiner, il ne me restait que la photographie que j’ai apprise seule et par l’observation.
Dictionnaire guildien de la littérature vivante, 1956
J’ai le plus grand désir d’aller au bout du monde, mais non de m’arrêter en chemin.
Journal, 1918-1933
Ne cherchez jamais à imiter, faites une autocritique sévère de vos photos, soyez attentif, plein de sympathie. Et le reste viendra tout seul.
Journal, 1951
Un jour, les femmes feront leurs lois, deviendront libres de procréer ou sans crainte de l’affreux scandale d’avorter : ce sera leur âge d’or.
2 mars 1923.
Plus qu’une mémorialiste, plus qu’une photographe qui a parcouru le monde, Hélène Hoppenot est de ceux qui proclament que le monde est beau.
Alain Sayag, Responsable du cabinet de la Photographie du Musée national d’art moderne, Centre Pompidou.
Hélène Hoppenot, le monde d’hier, 2016
Pour Hélène Hoppenot, le vrai voyage, c’est s’attarder, approfondir ce qui en vaut la peine, vivre une expérience nouvelle, observer les gens, faire des rencontres imprévues, capturer les grands paysages devant lesquels elle se sent totalement heureuse, aller de plus en plus loin, et faire craquer la planète trop étroite, sauter sur l’un de ses morceaux et partir à la découverte de l’univers.
Marie-France Mousli, a établi et annoté l’édition du Journal d’Hélène Hoppenot, 2012