Citations contre les femmes

Bien que l'exercice de la médecine ne soit pas interdit aux femmes, la nature des études exigées pour être reçu à exercer cet art représente un obstacle moral à ce qu'elles puissent s'y livrer.

Désiré Dalloz, homme politique (1795 - 1869)


De choses sans importance : l'amour, les femmes, et caetera.

L'homme est le seul mâle qui batte sa femme. Il est donc le plus brutal des mâles, à moins que, de toutes les femelles, la femme ne soit la plus insupportable - hypothèse très soutenable, en somme.

Georges Courteline, romancier et dramaturge français. La philosophie de Georges Courteline, 1917-1922


Pour faire une femme médecin, il faut lui faire perdre la sensibilité, la timidité, la pudeur, l’endurcir par la vue des choses les plus horribles et les plus effrayantes […] Lorsque la femme en serait arrivée là, je me le demande, que resterait-il de la femme ? Un être qui ne serait plus ni une jeune fille ni une femme ni une épouse ni une mère !

Docteur Henri Montanier écrit en 1868 dans la Gazette des hôpitaux N° 42, p. 34-35


Pourquoi s'en prendre aux hommes de ce que les femmes ne sont pas savantes ? Par quelles lois, par quels édits, par quels rescrits leur a-t-on défendu d'ouvrir les yeux et de lire, de retenir ce qu'elles ont lu, et d'en rendre compte ou dans leur conversation ou dans leurs ouvrages? Ne se sont-elles pas au contraire établies elles-mêmes dans cet usage de ne rien savoir, ou par la faiblesse de leur complexion, ou par la paresse de leur esprit ou par le soin de leur beauté, ou par une certaine légèreté qui les empêche de suivre une longue étude, ou par le talent et le génie qu'elles ont seulement pour les ouvrages de la main, ou par les distractions que donnent les détails d'un domestique, ou par un éloignement naturel des choses pénibles et sérieuses, ou par une curiosité toute différente de celle qui contente l'esprit, ou par un tout autre goût que d'exercer leur mémoire ?

Jean de La Bruyère, écrivain, moraliste. Les Caractères, 1688


La beauté physique des femmes ne va pas au-delà de la peau. Si les hommes voyaient ce qu'il y a sous la peau, la vue des femmes leur soulèverait le cœur. Alors que nous ne pouvons pas toucher du bout des doigts un crachat ou de la crotte, comment pouvons-nous désirer embrasser ce sac de fiente ?

Odon de Cluny, abbé, Xème siècle


J'ai dit aussi que la monarchie doit seulement être dévolue aux mâles, attendu que la Gynécocratie est droitement contre les lois de la nature, qui a donné aux hommes la force, la prudence, les armes, le commandement, et l'a ôté aux femmes.

Jean Bodin, économiste, philosophe et théoricien politique


Le genre masculin est réputé plus noble que le féminin, à cause de la supériorité du mâle sur la femme.

Nicolas Beauzée, grammairien, 1767


Comment se pourrait-il faire qu'une femme fût roi de France ? Car elle ne peut être homme, et toutefois ce mot roi est masculin.

Jean Jouvenel des Ursins, évêque de Beauvais, Dialogue d'église avec France et Angleterre.


Elle (la femme) est mentalement incapable de tenir une position d'autorité.

Thomas d'Aquin, philosophe du 13ème siècle, Somme théologique


La femme est quelque chose de défectueux et de manqué.

Thomas d'Aquin, philosophe du 13ème siècle, Somme théologique


La fortune est femme : pour la tenir soumise, il faut la traiter avec rudesse; elle cède plutôt aux hommes qui usent de violence qu'à ceux qui agissent froidement.

Machiavel, penseur italien, 1469-1527, Le Prince, XXV


Le droit de gouverner et de décider est naturellement le partage du mari, la nature le lui donne comme au plus capable et au plus fort.

John Locke, philosophe du 17ème siècle, Traité du gouvernement civil


La femme est faite pour céder à l'homme et pour supporter même son injustice.

Jean-Jacques Rousseau, écrivain et philosophe du 18ème siècle, Emile ou De l'éducation


La différence qu'il y a entre l'homme et la femme est celle qu'il y a entre l'animal et la plante.

Hegel, philosophe, 1770-1831, Principes de la philosophie du droit


Il ne devrait y avoir au monde que des femmes d'intérieur, appliquées au ménage, et des jeunes filles aspirant à le devenir, et que l'on formerait non à l'arrogance, mais au travail et à la soumission.

Schopenhauer,  philosophe allemand du 19ème siècle, Pensées et fragments


J'ai souvent envie de demander aux femmes par quoi elles remplacent l'intelligence.

Alain, philosophe, 1868-1951, Les passions et la sagesse


Le secret de l'imbécillité physiologique des femmes est une conséquence du refoulement sexuel.

Sigmund Freud, neurologue, fondateur de la psychanalyse, 1856-1939


Dieu créa l'homme et, ne le trouvant pas assez seul, il lui donna une compagne pour mieux lui faire sentir sa solitude.

Paul Valéry, écrivain, poète et philosophe, 1871-1945, Tel quel


La femme est la condition du recueillement, de l'intériorité de la maison et de l'habitation.

Emmanuel Levinas, philosophe du 20ème siècle, Totalité et infini


Parmi ceux qui sont nés mâles, tous ceux qui ont été lâches et ont mené une vie injuste ont été transformés en femelles à la seconde naissance.

Platon, philosophe, Timée


La femelle peut être considérée comme un mâle qui à certains égards est mutilé et imparfait ; les menstrues sont du sperme, mais du sperme qui n'est pas pur, puisqu'il lui manque encore une seule chose, à savoir le principe de l'âme.

Aristote, philosophe grec de l'Antiquité, Génération des animaux, III


Les occupations intellectuelles trop assidues, trop abstraites produisent des aménorrhées (absence de règles), de l'hystérisme, du nervosisme.

Cesare Lombroso, médecin italien de la fin du 19ème siècle


La femme n'est pas faite pour les grands travaux ni intellectuels ni physiques... Une femme qui compose est semblable à un chien qui marche sur les pattes de derrière. Ce qu'il fait n'est pas bien fait, mais vous êtes surpris de le voir faire.

Arthur Schopenhauer, philosophe allemand du 19ème siècle


La femme est une ébauche d'homme dont le développement n'atteindra jamais la perfection masculine.
Toute implication des femmes dans la politique est contraire à la nature.

Aristote, philosophe grec de l'Antiquité


Ce n'est pas à une femme mais aux femmes que je refuse les talents des hommes.

Jean-Jacques Rousseau, écrivain et philosophe du 18ème siècle


La nature, ayant créé la femme imparfaite, faible et débile, tant de corps que d'esprit, l'a soumise sous la puissance de l'homme. 

Cardin Le Bret, homme politique des 16ème et 17ème siècles


L'humanité ne doit aux femmes aucune idée morale, politique, philosophique. L'homme invente, perfectionne, travaille et nourrit la femme.

Proudhon, journaliste, philosophe du 19ème siècle


J'aime les jolies femmes ; je les aime encore plus quand elles sont galantes ; mais je n'aime à les voir que quand elles sont chez elles, et non sur le théâtre. Je refuse cette pièce.

L'acteur Jean-Henri Gourgaud dit Dugazon justifiant son refus d'une pièce de théâtre d'Olympe de Gouges, fin 18ème


La photographie professionnelle est plutôt une occupation d'homme qu'un travail de femme.

Louis Gastine, journaliste au Moniteur des arts, 1896


Que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi. Si elles veulent s'instruire sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison.

La Bible, Corintiens, 14


Toutes les spéculations abstraites, toute la connaissance qui est sèche... doit être abandonnée à l'esprit laborieux et solide de l'homme... Pour cette raison, les femmes n'apprendront jamais la géométrie.

Kant, philosophe allemand, 18ème


Leurs mains (des femmes) sont faites pour arranger les fleurs.
La force de conception réfléchie et de travail suivi est au dessus de ce sexe.

Jean-François de la Harpe, académicien, 1798


Le peuple de Dieu n'admettait pas à la succession le sexe qui est né pour obéir.

Bossuet, évêque et écrivain du 17ème, Politique tirée de l'Ecriture sainte


Une femme en public est toujours déplacée.

Pythagore, philosophe


La plupart des œuvres de femmes portent une marque évidente de faiblesse et d'infériorité cérébrale.

Victor Joze, critique, Le féminisme et le bon sens. La Plume n°154, 1895


Toute l'éducation des femmes doit être relative aux hommes. Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d'eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce.

Jean-Jacques Rousseau, écrivain et philosophe du 18ème siècle, l'Emile ou De l'éducation, 1762


La recherche des vérités abstraites et spéculatives, des principes, des axiomes dans les sciences, tout ce qui tend à généraliser les idées n'est point du ressort des femmes.

Jean-Jacques Rousseau, écrivain et philosophe du 18ème siècle, l'Emile ou De l'éducation, 1762


Les femmes n'ont fait aucun chef-d'oeuvre, dans aucun genre... Elles n'ont inventé ni l'algèbre, ni les télescopes, ni les lunettes achromatiques, ni la pompe à feu, ni le métier à bas, etc... On ne connaît presque pas de femmes savantes qui n'aient été ou malheureuses ou ridicules par la science.

Joseph de Maistre, homme politique et philosophe, Lettre à sa fille, 1808


Il ne s'agit pas de préparer les jeunes filles à être savantes. Leur mission dans le monde n'est pas de faire faire de nouveaux progrès aux mathématiques et à la chimie. Les lycées et collèges de jeunes filles ont été fondés pour faire de bonnes épouses et de bonnes mères, de bonnes maîtresses de maison, sachant à la fois plaire à leur mari, instruire leurs enfants, gouverner leur maison avec économie et répandre autour d'elles les bons sentiments et le bien-être.

Camille Sée, homme politique et promoteur de l'enseignement secondaire pour les jeunes filles, 1880


Où sont les femmes, là sont les maux... La femme est à l'homme un mal agréable.

Ménandre, poète et auteur comique, Les fragments, IVè s av. J-C


Retenez les jeunes filles dans les bornes communes, et apprenez-leur qu'il doit y avoir pour leur sexe une pudeur sur la science presque aussi délicate que celle qu'inspire l'horreur du vice.

Fénelon, homme d'Église, pédagogue et écrivain français du 17ème siècle, De l'éducation des filles, 1687


Tout ce qui est abstrait leur (aux femmes) est incompréhensible.

Nicolas Malebranche, philosophe et théologien, De la recherche de la vérité, 1674-1675