en 3 points...
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Je travaille avec Montaigne à une nouvelle édition des « Essais » que je préface
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Je traduis Ovide, Virgile, Tacite....
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En 1622, je publie « Égalité des hommes et des femmes » où je prône l’égalité absolue entre les sexes
L’homme et la femme sont tellement uns, que si l’homme est plus que la femme, la femme est plus que l’homme.
Egalité des hommes et des femmes, 1622
Bienheureux es-tu, lecteur, si tu n'es point de ce sexe, qu'on interdict de tous les biens, l'interdisant de la liberté : ouy qu'on interdict encore à peu pres, de toutes les vertus, luy soustrayant le pouvoir, en la moderation duquel la pluspart, d'elles se forment ; afin de luy constituer pour seule felicité, pour vertus souveraines et seules, ignorer, faire le sot et servir.
Grief des dames, 1626
France Culture, émission du 8 mars 2013
J’ai peine à en croire ce que je lis de votre main. Se peut-il que tant de pénétration et un si solide jugement, pour ne rien dire de tant d’esprit et de savoir, se montrent dans un sexe différent du nôtre et se rencontrent dans le siècle où nous vivons ?
Juste Lipse, philologue et humaniste
Correspondance avec Marie de Gournay
Marie de Gournay s’empara des « Essais »... Elle en surveillait les réimpressions. Elle corrigeait de sa main les fautes de l’imprimeur et ajoutait à l’errata imprimé un errata manuscrit témoin de ses scrupules et preuve de sa conscience. Pour elle, Montaigne restait vivant parce qu’elle le ressuscitait sans cesse. La traduction des citations innombrables qui émaillent le texte des « Essais » est son oeuvre.
Mario Schiff, chargé de cours à la faculté de lettres de Florence
La fille d’alliance de Montaigne, Marie de Gournay, 1978