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A vingt-trois ans, je deviens la portraitiste attitrée de la reine Marie-Antoinette
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A la Révolution, je fuis la France, voyage en Italie et en Russie
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Ma production artistique s’évalue à plus de mille œuvres dont 700 portraits
Autoportrait, 1790
Marie-Antoinette, 1778 (premier portrait)
La paix ramenant l'Abondance, 1783
Peindre et vivre n'a jamais été qu'un seul et même mot pour moi
Souvenirs, 1835
Elisabeth Vigée Le Brun : l'exposition !
(c) Réunion des musées nationaux - Grand palais, 2015
J’ignore dans quelle classe l’Académie a placé Mme Le Brun, ou de l’histoire ou du genre, ou des portraits ; mais elle n’est point indigne d’aucune, même de la première.
Critique des Mémoires secrets, 1783
Parce qu'elle voulait peindre les femmes dans des tenues souples qui mettaient en valeur leur silhouette, madame Vigée Le Brun, avec quelques années d'avance, a aussi contribué à inventer cette nouvelle mode de vêtements féminins qui allait se développer et faire rage sous le Directoire et plus tard porter le nom de style Empire.
Françoise Pitt-Rivers, philosophe, écrivaine
Madame Vigée Le Brun, 2001
Jamais femme ne fut plus richement douée par le ciel. Madame Lebrun était à la fois belle et jolie, brillante et simple, spirituelle et bonne. Peintre de la pensée autant que de la figure, elle a mis dans ses portraits une vérité, un charme d'expression qui défient l'idéal ; poète dans son talent, dans sa conversation, dans sa parure même, on lui a pardonné d'être originale, parce qu'elle n'en a jamais eu la prétention.
Sophie Gay, écrivaine, autrice dramatique
Salons célèbres, 1837